Les gens forment une organisation en vue d’un projet, d’une finalité, pour réaliser un service au public, pour réaliser une prestation ou une performance…
Mais les gens s’organisent aussi eux mêmes. L’organisation commence par la volonté de s’organiser pour réaliser une tâche, un projet individuel. L’organisation découle du désir, des buts et objectifs qu’on se donne et qui permettent de construire des programmes, des dispositifs d’action.
Déjà à ce niveau là, celui qui s’organise peut se retrouver dans des situations épineuses si l’organisation n’est pas adaptée. Il peut y avoir des retards, des ratés, des décalages, des urgence, de la honte, de l’auto-dénigrement ou même un sentiment d’impuissance.
Au niveau de l’individu lui même, sans même avoir de chef, sans que personne ne nous dicte ce que nous avons à faire, le défi de l’organisation n’est pas gagné d’avance et peut être source de mal être. Ce niveau individuel de l’organisation résulte d’un « processus organisationnel »: une réflexion en continu sur l’adaptation de l’organisation aux objectifs.
Pour être bien dans son organisation, il faut que cette organisation tienne compte des enjeux individuels et les traduire dans l’organisation : traduire les enjeux dans l’organisation consiste à faire en sorte que ce qui est en jeu puisse être préservé, que ce soit mis au centre des préoccupations.
Si l’organisation individuelle n’est pas adaptée aux enjeux, il en résulte un mal-être.